Contributeurices 05 | 2025

Rédacteur·rices en chef

Guilherme da Silva Machado est chercheur postdoctorant et Premier assistant  à l’Université de Lausanne, section d’Histoire et Esthétique du Cinéma. Il a soutenu une thèse sur la culture visuelle institutionnelle du travail en 2021. Ses recherches actuelles portent sur la propagande du travail dans les empires coloniaux en Afrique pour le recrutement de la main d’œuvre indigène. Il a codirigé récemment l’ouvrage Tacit Cinematic Knowledge. Approaches and Practices (Meson Press, 2024).

Anne-Katrin Weber est professeure assistante (en PTC) en études télévisuelles à la Section d’histoire et esthétique du cinéma de l’Université de Lausanne où elle enseigne l’histoire de la télévision et des médias. Ses travaux récents portent sur les usages militaires, industriels et plus largement non domestiques de la télévision et, ce faisant, mettent à jour l’importance d’une histoire « élargie » de la télévision. Elle est l’auteur d’une monographie Television before TV. New Media and Exhibition Culture in Europe and the USA, 1928-1939 (AUP 2022) et (co-)éditrice de plusieurs volumes et numéros de revue.


Contributeur·rices

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Stefanie Bräuer est historienne de l’art et des médias. Après des études aux universités d’Iéna, Berlin, Bâle et Sienne, elle a été assistante de recherche à Bâle et Lucerne (2014-2017). Dans sa thèse soutenue en 2021, publiée en 2024 chez Schüren, elle a étudié l’oscilloscopie électronique dans le cinéma expérimental du début des années 1950. Elle est actuellement chargée de cours à la Haute école de Lucerne et post-doctorante au Critical Media Lab de la HGK Bâle, où elle travaille sur la création vidéo et l’activisme en ligne des années 1980 et 1990.

David Bucheli —— Total Landscraping

David Bucheli est doctorant depuis 2022 à eikones – Centre pour la théorie et l’histoire de l’image à l’Université de Bâle. Il a étudié à Bâle et Lucerne et a dirigé entre 2018 et 2022 le projet de recherche interdisciplinaire « Cinématographie en Suisse 1896-1900 », soutenu par la Fondation Gebert Rüf. David Bucheli mène des recherches sur l’histoire du cinéma, les médias de la psychologie, l’histoire du camouflage et le post-cinéma.

Rémi Lauvin —— La vidéosurveillance dans l’optique du cinéma

Rémi Lauvin est docteur de l’université de Paris, auteur de Le cinéma des formes furtives. Résister en images au regard surveillant (Mimésis, 2024). Lauréat de la bourse post-doctorale Balzan à l’université Sorbonne Nouvelle en 2022-2023, il a publié dans les revues Intermédialités, Sociétés et Représentations, InMedia et Débordements. Ses recherches portent sur les reprises et les détournements des gestes et techniques de surveillance au cinéma.  Il est chargé d’enseignement à l’Institut Catholique de Paris et à l’École Polytechnique.

Élodie Murtas —— D’instrument d’observation à machine à convaincre

Élodie Murtas est post-doctorante à l’Université de Lausanne. Spécialiste du cinéma utilitaire, elle a soutenu en 2021 une thèse sur les pratiques cinématographiques dans le contexte de l’Hôpital psychiatrique de Cery à Lausanne. Par la suite, elle a fait partie du projet « Cinéma et (neuro)psychiatrie en Suisse : autour des collections Waldau (1920-1970) » dirigé par Mireille Berton. Ces recherches se concentrent sur les liens entre cinéma et psychiatrie, et plus spécifiquement sur les usages thérapeutiques et institutionnels du dispositif.

Volker Pantenburg —— Le travail de l’image : penser et voir avec Harun Farocki

Volker Pantenburg est professeur au Seminar für Filmwissenschaft à l’Université de Zürich. Auparavant, il a mené des recherches et enseigné à l’Université de Münster, à l’Université Bauhaus de Weimar et à l’Université libre de Berlin. Co-fondateur du Farocki Institut, ses travaux portent sur les pratiques expérimentales de film et vidéo. Parmi ses dernières publications : Einfachheit ohne Vereinfachung. Zur Praxis Harun Farockis (2024) ; Aggregatzustände bewegter Bilder (2022); Farocki/Godard. Film as Theory (2015).

Nina Pillet —— Visualiser le trou noir M87 : Persistance des images-outils dans l’image-preuve

Nina Pillet explore les liens entre la culture visuelle et l’astronomie. Diplômée d’un master en cinéma (Sorbonne-Nouvelle) et en muséologie de la science (Muséum National d’Histoire Naturelle), elle a mené des recherches au planétarium de Poitiers et à l’Observatoire de Paris. Depuis 2021, elle prépare une thèse intitulée Relativité générale, théories et pratiques filmiques au Laboratoire d’études en sciences des arts (LESA) à Aix-Marseille Université. Elle enseigne à Aix-Marseille Université dans le champ des études cinématographiques et audiovisuelles.

Marie Sandoz —— Télévision et ordinateur au marché alimentaire de Paris-Rungis (1953-1973) : pour une histoire des images (in)opérantes

Marie Sandoz est historienne des médias et porte un intérêt spécifique aux communications par satellite et à la télévision « utilitaire ». Sa thèse a été publiée aux éditions universitaires Alphil sous le titre De l’orbite au territoire helvétique. Une histoire des communications par satellite en Suisse des années 1960 à nos jours (2025). Depuis 2023, Sandoz est post-doctorante à l’Université de Lausanne. Elle s’intéresse actuellement aux usages industriels de la télévision qu’elle examine au croisement de l’histoire de l’automation, de l’histoire de la logistique et de la théorie sur les images opérationnelles et les médias utilitaires.

Johan Schollaert —— Les spectres déjà parmi nous. Éléments pour une généalogie de l’imagerie holographique

Johan Schollaert est doctorant depuis 2019 au LIRA (Laboratoire international de recherche en arts) de l’Université Sorbonne Nouvelle. Il mène des recherches sur l’archéologie du cinéma et les dispositifs de reproductibilité du relief, inscrites dans une approche de théorie des médias et de culture visuelle, en portant une attention spécifique aux représentations des technologies holographiques dans le cinéma de science-fiction. Il a enseigné à Paris dans le domaine des études cinématographiques et audiovisuelles.

Olivier Zuchuat —— Images opérationnelles et images d’opérations. De l’usage des drones et des action cams sur le front ukraino-russe

Olivier Zuchuat est professeur HES associé au département cinéma de la HEAD – Genève (HES-SO). Réalisateur et monteur, il a notamment réalisé les essais cinématographiques Djourou (2004), Au loin des villages (2008), Comme des lions de pierre à l’entrée de la nuit (2013) et Le périmètre de Kamsé (2020), tous distribués en salle en Europe. Il est l’auteur de Attraits de la durée. Plans perdurant et montage intra-plan dans le cinéma contemporain (Mimésis 2025) et a co-dirigé les ouvrages Montage – Une anthologie (1913-2018) et Lav Diaz : faire face.cifiquement sur les usages thérapeutiques et institutionnels du dispositif.


Comité scientifique

Emmanuel Alloa (Université de Fribourg) — Christa Blümlinger (Université Paris-8) — Mireille Berton (Université de Lausanne) — Estelle Blaschke (Université de Bâle) — Jean-Michel Durafour (Université d’Aix-Marseille) — Bernard D. Geoghegan (King’s College London) — Vinzenz Hediger (Université de Francfort) — Alice Leroy (Université Gustave Eiffel) — Volker Pantenburg (Université de Zurich) — Marie Sandoz (Université de Bâle), Antonio Somaini (Université Paris-3) — Dork Zabunyan (Université Paris-8) — Yvonne Zimmerman (Université de Marburg)

Comité de rédaction de la revue

Marion Carrot, docteure en études cinématographiques, Université Paris-8 —Vincennes-Saint-Denis —— Florence Chéron, docteure en études cinématographiques, Université Paris-8 — Vincennes-Saint-Denis —— Lydie Delahaye, MCF, Université Paris-1 — Panthéon Sorbonne —— Bárbara Janicas, docteure en études cinématographiques, Université Paris-8 — Vincennes-Saint-Denis (ESTCA) —— Éline Grignard, Principal investigator (PI) et coordinatrice de la chaire Street Art, ENS — PSL.