Dans les films de Jia Zhang-ke, la danse en revient toujours à interroger les mutations contemporaines. Les personnages peuvent danser dans une sorte d’insouciance et d’oubli du monde, mais ce dernier finit toujours par se rappeler à eux ; la danse peut marquer la solitude ou la mélancolie des personnages mais ceux-ci en dansant peuvent s’extraire du monde, du temps, de l’espace des mutations.