La Création hybride en vidéodanse, une collection mexicaine et internationale

Ximena Monroy Rocha et Paulina Ruiz Carballido
La Création hybride en vidéodanse
Une collection mexicaine et internationale

Résumé
La Creación híbrida en videodanza (La Création hybride en vidéodanse) est la première publication imprimée sur la vidéodanse au Mexique. Il s’agit d’une collection d’essais et de photographies composée de cinq volumes, à partir des activités de réflexion, de production, d’enseignement, de commissariat et de critique qui ont été réalisées pendant les neuf éditions du Festival Itinerante de Videodanza Agite y Sirva depuis 2009. La collection, en langue espagnole, comporte un total de vingt-sept articles de vingt-huit auteurs, issus de sept pays d’Amérique et d’Europe. Les volumes sont les suivants: 1. Memoria histórica de la videodanza, 2. Videodanza: creación híbrida, 3. El cuerpo en videodanza, 4. Pedagogía y curaduría en videodanza et 5. Imagen – videodanza.

Mots-clés
Danse, Mexique, vidéodanse, édition

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La Creación híbrida en videodanza (La Création hybride en vidéodanse) est la première publication imprimée sur la vidéodanse au Mexique, que nous coordonnons à travers le Festival Itinerante de Videodanza Agite y Sirva, en collaboration avec l’Universidad de las Américas Puebla (UDLAP). Il s’agit d’une collection d’essais et de photographies composée de cinq volumes, à partir des activités de réflexion, de production, d’enseignement, de commissariat et de critique qui ont été réalisées pendant les neuf éditions du Festival depuis 2009. La collection, en langue espagnole, comporte un total de vingt-sept articles de vingt-huit auteurs, issus de sept pays d’Amérique et d’Europe[1]. Les volumes sont les suivants: 1. Memoria histórica de la videodanza, 2. Videodanza: creación híbrida, 3. El cuerpo en videodanza, 4. Pedagogía y curaduría en videodanza et 5. Imagen – videodanza. Tous les textes sont rédigés ou traduits en espagnol.

Le domaine de la vidéodanse

Les termes vidéodanse, danse pour la caméra, cinédanse, et les termes anglo-saxons screendance, videodance et dance film sont souvent employés comme synonymes dans le champ de la création hybride, entre danse et cinéma-vidéo. Dans ces sens multiples et inclusifs, l’histoire de la vidéodanse se compose des histoires de la relation créative entre la danse et l’image en mouvement. Par exemple, le britannique David Hinton s’inspire dans son travail de vidéodanse des premières études et expérimentations des captures du mouvement menées par l’anglais Eadweard Muybridge (1830-1904) avec le « zoopraxiscope » et le français Étienne-Jules Marey (1830-1904)[2] avec le « fusil photographique », travaillant en parallèle dans des séries d’inscription séquentielles et d’analyses des gestes et des mouvements des animaux, des danseurs, des athlètes et des personnes dans leur quotidien. D’un point de vue contemporain, le travail de Muybridge et Marey peut être considéré comme l’ancêtre de la forme hybride vidéodanse, à la fois dans ses aspects techniques et créatifs.

Nous avons indiqué plus précisément notre approche de la notion d’hybridation en vidéodanse dans la collection La creación híbrida en videodanza, en ouvrant le premier volume avec la contribution suivante, issue des réflexions de Douglas Rosenberg :

[…] le media space constitue un espace chorégraphique malléable, qui permet d’explorer la danse comme sujet, comme objet et comme métaphore. Lorsque cet espace est mis en valeur en expérimentant les angles de caméra, la composition des plans, les lieux de tournage et les techniques de post-production, alors la nature même de la chorégraphie et l’acte de danser peuvent être interrogés, déconstruits et re-présentés comme une forme hybride totalement nouvelle.[3]

Dans les textes, la vidéodanse est abordée comme une forme expérimentale de création hybride composée par des chorégraphies explicitement liées à des techniques cinématographiques et audiovisuelles – mouvement de la caméra, angles, rythme du montage,… – et créées spécifiquement pour, par et avec la caméra, et pour l’écran. Cette combinaison des langages permet de mêler les ressources de chacun afin d’entrelacer les relations mouvement – temps – espace – corps – caméra, en faisant de la danse à l’écran une nouvelle écriture de la danse, laquelle « se présente comme une des formes artistiques transdisciplinaires »[4]. La « vidéodanse », « danse à l’écran » ou « cinédanse » fait émerger une création hybride, à partir des logiques de confrontation, de juxtaposition et de croisement entre danse, cinéma, vidéo, performance, théâtre, musique et technologies de l’image ; elles s’articulent entre elles pour mettre en valeur leur perception singulière de ce qui les traverse et les dépasse : le geste dansé et le corps en mouvement à l’écran[5].

La vidéodanse est un champ de recherche en expansion, qui continue à nourrir la connaissance, la réalisation et la conceptualisation de la transdisciplinarité. Les auteurs des textes réunis dans la collection travaillent sur la vidéodanse, sur les arts visuels, littéraires, scéniques, sonores et audiovisuels, depuis une perspective multidisciplinaire et hybride ; cette publication vise donc à contribuer au développement théorique de la vidéodanse, ainsi qu’à promouvoir la réflexion sur ce champ, croisement de langages où le geste, le corps et l’écran s’interrogent mutuellement face à des réalités sociales, géographiques et historiques singulières.

Pendant les deux dernières décennies, les acteurs du champ de la vidéodanse ont consolidé un corpus théorique indépendant, tout en étant de plus en plus lié à ceux de la danse, du cinéma et des arts visuels. Certaines activités les plus représentatives dans le domaine académique et artistique dans cette période ont été les congrès, rencontres, symposiums internationaux de vidéodanse coordonnés par Douglas Rosenberg aux États-Unis, par Simon Fildes et Katrina McPherson en Écosse, par Silvina Szperling et Susana Temperley en Argentine, par l’Université de Brighton au Royaume-Uni, par Marisa Hayes et Franck Boulègue en France, par Mary Wycherley, Jürgen Simpson et l’Université de Limerick en Irlande, par Camille Auburtin en France, par Priscilla Guy au Canada, par Blas Payri et l’Universitat Politècnica de Valencia en Espagne, et par les directeurs des festivals membres de la REDIV – Red Iberoamericana de Videodanza, en Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Cuba, Équateur, Espagne, Mexique, Paraguay, Portugal et Uruguay. Parallèlement à ces évènements, se sont concrétisées diverses publications sur la vidéodanse tout autour du monde.[6]

Les cinq livres

Le premier livre de la collection, Memoria histórica de la videodanza, se compose des recherches sur les antécédents, les origines et les actualités de la vidéodanse à travers des perspectives hybrides et poétiques. Artistes et chercheurs du Brésil, d’Argentine, du Mexique et de France, analysent des œuvres et des créateurs pluridisciplinaires qui marquent l’histoire et mettent en question les diverses histoires de la vidéodanse.

Ce volume ouvre la collection avec les six textes suivants :

  • Dans « Poéticas del movimiento: Interfaces » de Paulo Caldas, « nous assistons à une analyse profonde de la cinesis ainsi qu’à la révision de certains liens que la vidéodanse conserve avec l’image en mouvement, en soulignant les nombreuses nuances poétiques et esthétiques que la production chorégraphique-cinématographique implique ».[7]
  • « Ritual in Transfigured Time: Narcisa Hirsch. Poesía sufi, danzas extáticas y mirada de mujer » de Silvina Szperling, met en relation la vie et l’œuvre de deux précurseurs du cinéma expérimental en Amérique du Sud et du Nord, Narcisa Hirsch et Maya Deren.
  • « Octavio, sin querer queriendo. Entrevista a Octavio Iturbe » de Tania Solomonoff, consiste en un témoignage du réalisateur mexicain, photographe, éditeur/monteur et même performer en Europe dans des compagnies comme Última Vez de Wim Vandekeybus.
  • « La videodanza: género transmutante del arte noventero » de Laura Ríos, exprime de façon autobiographique les expériences et mémoires des premières décennies de la vidéodanse au Mexique, en lien avec les antécédents de la précurseuse mexicaine Pola Weiss.
  • « All This Can Happen: narrativas alógicas a través de la coreografía de imágenes en movimiento » de Ximena Monroy Rocha, présente une analyse de l’œuvre des artistes David Hinton et Siobhan Davies (Royaume-Uni, 2012) comme problématisation de la vidéodanse dans les formes cinématographiques.
  • Enfin, « Del pre-cine a la pixilación: Poéticas fragmentadas, reconstrucciones gestuales y emergencias estéticas » de Paulina Ruiz Carballido, propose une réflexion sur la naissance et l’apparition du geste et du corps en mouvement à l’écran, en prenant comme exemple les travaux chronophotographiques des précurseurs Étienne Jules-Marey et Eadweard Muybridge, en relation avec des œuvres contemporaines associées au courant de la vidéodanse ou ciné-chorégraphie du XXe siècle.

Ce premier livre se trouve à la vente dans les libraires Educal du Mexique et sa première édition sera prochainement épuisée. Il a été présenté dans différentes villes du Mexique, Argentine et France. Le livre a été acquis par des institutions et des publics du Mexique, de France, d’Espagne, d’Argentine, du Brésil, de Colombie, de Cuba, de Pérou, des États-Unis et du Canada.

Le deuxième volume, Videodanza: creación híbrida, présente des recherches théoriques et pratiques sur la création interdisciplinaire et transdisciplinaire en vidéodanse.

  • En guise de présentation, « Notas sobre la videodanza (o sobre el encarnado video-ojo) » de Javier Contreras Villaseñor, relie le domaine de la vidéodanse à certaines manifestations de l’écriture poétique et plastique non figuratives, particulièrement l’expressionnisme abstrait, et le travail esthétique Ciné-œil, l’homme à la caméra du cinéaste soviétique d’avant-garde Dziga Vertov en lien avec la poétique performative de Corps-caméra, la femme à la caméra de la danseuse-vidéaste mexicaine Pola Weiss.
    • « Videodanza en tiempos de penuria », de Eduardo Sabugal Torres, présente la duplicité de l’impossible-possible dans la création en vidéodanse, questionne la production et l’hyperconsumérisme de l’image dans nos sociétés en mettant l’accent sur la possibilité de renverser les « scénarios post-catastrophes » ou la « philosophie scénique du désastre » (Shaday Larios Ruiz) par la vidéodanse.
    • « Apuntes sobre el ejercicio de la creación en videodanza: curiosi­dad como principio », de Yolanda M. Guadarrama, évoque l’expérience de création et de diffusion de la vidéodanse.
    • S’ensuit la confession d’Alfredo Salomón, « With choreographer o sin coreógrafo… O de mis razones para salir del closet », inspirée par le travail de Guillermo Gómez-Peña et se manifestant lui-même comme une forme du prévisible –par les auteurs comme Laura Papa-, artiste « videodancístico» qui est inclusif, élargi, contaminé, étendu.
    • « El montaje coreográfico en videodanza: el trabajo Deçà du réel de Manon Labrecque », de l’artiste et chercheuse Priscilla Guy, propose une analyse de cette œuvre en abordant le montage chorégraphique en vidéodanse comme un vecteur de développement d’un langage chorégraphique hybride, se déployant jusqu’au cinéma.
    • « Dirty Dances » de Benito González et « danza_digital » de Seme Jatib, décrivent les processus de création de leurs œuvres : l’expérimentation de l’infime dans l’image sonore du premier, et l’œuvre précurseuse latino-américaine de danse pour Internet dans la deuxième.
    • Le livre se clôt avec « Disposi­tivo e interfaz: incidencias en la performance visual del mundo contemporáneo », d’Alejandra Ce­riani, qui expose des propositions innovantes, par rapport aux notions de corps dans des interfaces et médiations virtuelles en temps réel, sur la scène numérique, l’expansion corporelle et perceptive, et les relations spectateur – performer.

    Ce deuxième volume a été publié en septembre 2017 et à partir de 2018 nous commencerons à réaliser des présentations et une distribution internationales.

    Le troisième volume, El cuerpo en videodanza, compilera des recherches théoriques et pratiques sur la recorporalisation et décorporalisation. Les textes présentés étudieront les représentations du corps dans la création en vidéodanse à partir de perspectives esthétiques, politiques, philosophiques, sociologiques, anthropologiques et de genre.[8]

    Il convient à ce propos de souligner que l’artiste et commissaire Ladys Gonzalez a proposé la catégorie videodanza social dans son essai Videodanza Social en Argentina. Hacia la conformación de un estilo, práctica o manifiesto, sur lequel se base le Festival Internationacional Corporalidad Expandida[9] qu’elle co-dirige depuis 2016. La videodanza social rompt avec les canons hégémoniques de qualité formelle et technique, en accomplissant un travail important et significatif sur la visibilité des corps, des récits, des danses et des regards qui sont normativement absents et invisibles dans les domaines de l’audiovisuel, de la danse et des arts visuels. Dans les deux dernières éditions du Festival Agite y Sirva, nous avons incorporé cette catégorie comme critère de sélection et programmation d’œuvres.

    Le quatrième volume, Pedagogía y curaduría de videodanza, réunira des recherches centrées sur l’analyse et le développement des domaines pédagogiques, critiques et curatoriaux de la vidéodanse, en articulation avec des paramètres actuels et historiques de la pédagogie, de la critique et du commissariat des arts visuels, scéniques et digitales[10]. En raison d’un large consensus international sur la nécessité de consolider la vidéodanse comme forme artistique grâce à un corpus théorique, ce livre rassemblera des propositions centrées sur des aspects fondamentaux bien qu’encore peu développés dans la littérature sur la vidéodanse, comme les paramètres curatoriaux, pédagogiques, un contenu critique d’œuvres, et la place transformatrice de la critique, de la médiation culturelle et des actions communautaires, dans les contextes de l’Amérique latine, comme aux États-Unis et en Europe.

    Le cinquième et dernière volume de la collection, Imagen-videodanza, rassemblera des analyses d’œuvres à travers les différentes théories de l’image et des méthodologies transdisciplinaires. Avec cette compilation d’essais, nous chercherons à donner un pouvoir sensible à l’analyse et à l’étude choré-cinématographique de l’image, à la trace, à la perception et à la sensation de mouvement qui résonnent dans le regard, la mémoire et le corps des spectateurs contemporains face aux œuvres de vidéodanse.

    Distribution et continuité de la collection

    Memoria histórica de la videodanza : « est le résultat d’un discours multiple et riche, articulé par des voix nombreuses et variées qui ont proposé, réalisé, interprété, pensé et analysé, le genre hybride ou transgenre de la vidéodanse. Un support artistique constitué comme un territoire vaste et complexe qui a ouvert de nouvelles possibilités techniques, esthétiques et discursives pour les professionnels de la danse ainsi que pour la vidéo et le cinéma. »[11]

    Nous avons réalisé plusieurs de nos objectifs depuis la publication du premier volume de la collection La creación híbrida en videodanza en septembre 2015. D’abord, nous avons contribué au développement théorique du domaine de la vidéodanse, tout en donnant au Mexique une position incontournable dans le cadre international de la recherche sur la vidéodanse. Nous avons également présenté et diffusé la collection au niveau national et international, notamment en déposant des exemplaires dans plusieurs bibliothèques universitaires, mais aussi dans des médiathèques, des librairies et des centres artistiques[12].

    Pour nous, cette collection est un processus de création, d’actualisation, de collaboration et de recherche constante, puisque nous désirons inclure de nouveaux essais d’artistes et de chercheurs dans les prochains volumes. Nous souhaitons élargir et approfondir le domaine de la vidéodanse, en rendant accessibles les recherches de divers auteurs en espagnol et dans d’autres langues au Mexique et dans les pays hispanophones. Nous souhaitons que, réunis, les vingt-sept textes de cette collection opèrent comme un reflet de l’activité créative et réflexive de cette communauté. Loin de s’adresser exclusivement à un public spécialisé, la collection invite le lecteur à découvrir le vaste paysage dans lequel se manifeste la vidéodanse. Ces publications peuvent être lues comme des palettes de couleurs, dans lesquelles il sera possible de videodanzar (vidéodanser) entre chaque proposition théorique-pratique et de reconstruire de nouvelles perspectives sur ce champ.


    [1] Cette collection réunit des réflexions et des pratiques d’artistes et de chercheurs venus d’Argentine, du Brésil, des États-Unis, du Canada, d’Espagne, de France et du Mexique : Marianna Garcés Torres (MX), Paulo Caldas (BR), Silvina Szperling (AR), Tania Solomonoff (AR-MX), Laura Ríos (MX), Ximena Monroy Rocha (MX), Paulina Ruiz Carballido (MX-FR), Lourdes Roth (MX), Eduardo Sabugal Torres (MX), Yolanda M. Guadarrama (MX), Benito González (MX), Javier Contreras Villaseñor (MX), Seme Jatib (MX- US), Alfredo Salomón (MX), Priscilla Guy (CA), Alejandra Ceriani (AR), Ladys Gonzalez (AR), Martha Erika Mateos Genis (MX), Lourdes Peláez (MX), Rocío Becerril Porras (MX), Camille Auburtin (FR), Marion Carrot (FR), Claudia Margarita Sánchez (AR), Douglas Rosenberg (US), Susana Temperley (AR), Andrea Coyotzi Borja (MX), Ray Schwartz (US-MX) et Alberto López Cuenca (ES-MX). La conception éditoriale a été réalisée par Tatiana Vázquez et l’illustration des couvertures par Marisol Monroy Rocha. Ce projet a bénéficié du soutien du Departamento de Publicaciones de la Universidad de las Américas Puebla (UDLAP), du Programa de Estímulo a la Creación y el Desarrollo Artístico de Oaxaca 2012-2013, du Programa de Fomento a Proyectos y Coinversiones Culturales del Fondo Nacional para la Cultura y las Artes (FONCA) 2014-2015, 2017-2018 et de la Coordinación Nacional de Danza del Instituto Nacional de Bellas Artes (INBA).

    [2] Le dernier long-métrage de vidéodanse du cinéaste David Hinton en collaboration avec la chorégraphe Siobhan Davies, All This Can Happen (Londres, 2012), est entièrement composé de matériel photographique et cinématographique du début de l’histoire de l’image en mouvement et s’inspire des expérimentations chronophotographiques sur le mouvement de Muybridge.

    [3] Douglas Rosenberg, Screendance: Inscribing the Ephemeral Image, New York, Oxford University Press, 2012, p. 31 : « media space as a site for choreography is a malleable space for the exploration of dance as subject, object, and metaphor. The practice of articulating this site is one in which the very nature of choreography and the action of dance may be questioned, deconstructed, and re-presented as an entirely new hybrid form through experimentation with camera angles, shot composition, location and postproduction techniques » (Traduction par les auteurs).

    [4] Andrea Davidson, Conditions de possibilité de la vidéodanse : de la vidéo de danse à la vidéodanse et au-delà, Mémoire de Maîtrise en danse sous la direction de M. Hubert Godard, Université Paris-8-Vincennes-Saint Denis, 1997, p. 8.

    [5] Paulina Ruiz Carballido, L’Écran comme espace chorégraphique. Étude sur l’approche cinématographique de la danse dans les œuvres de Maya Deren-Talley Beatty « A study in choreography for camera » et Merce Cunningham-Charles Atlas « Locale », Mémoire de Master en danse, Université Paris-8-Vincennes-Saint Denis, sous la direction de Julie Perrin, mention Très bien, 2013, p. 6.

    [6] Les principales publications disponibles en français, anglais et espagnol sont données en bibliographie à la fin de l’article.

    [7] Eduardo Sabugal Torres, « Uno de cinco, Memoria histórica de la videodanza », p. 56, dans LOÏE. Revista de danza, performance y nuevos medios [En ligne], 2017 | Direction Susana Temperley, mis en ligne le 10 décembre 2017, Consulté le 27 décembre 2017. URL: http://online.flipbuilder.com/ardi/jxbb/mobile/index.html#p=1. (Traduction personnelle par les auteurs).

    [8] Dans ce livre sont regroupés les textes « Videodanza Social en Argentina. Hacia la conformación de un estilo, práctica o manifiesto » de Ladys Gonzalez ; « Acercamientos a la videodanza: sobre el cuerpo » de Martha Erika Mateos Genis ; « One Flat Thing, Reproduced: El cuerpo emergente en el contexto digital » de Lourdes Peláez ; « Plano cercano, cuerpo cercano: la microcoreografía de cuerpos fragmentados, multiplicados, expresivos, extremos y delicados » de Rocío Becerril ; « Videodanza y folklore: un modo de hacer » de Claudia Margarita Sánchez ; « Creación compartida y evasión onírica en prisión » de Camille Auburtin ; et « Cuerpos extranjeros, danzas ajenas y “exotismos” selectivos en las películas mudas europeas » de Marion Carrot.

    [9] « Festival Internacional Corporalidad Expandida », http://corporalidadexpandida.com.ar (consulté le 30 décembre 2017).

    [10] Ce livre inclura les textes : « Screendance: reiteraciones y sistemas generativos » de Douglas Rosenberg, « Hacia el papel de la narrativa » de Andrea Coyotzi Borja, « Diálogo en torno al rol del crítico y curador de videodanza » de Susana Temperley, « La adoración de Narciso: la mirada desde el lago » de Ray Schwartz, « Reflexiones en torno a los parámetros de apreciación y crítica en el ámbito de los festivales de videodanza de Latinoamérica » de Ladys Gonzalez et Ximena Monroy Rocha, « Disoluciones: comentario sobre el desfondamiento de la crítica de arte contemporáneo » de Alberto López Cuenca, ainsi qu’un essai à venir sur le travail pédagogique et de commissariat à travers des dix premières années du Festival Agite y Sirva (2009-2018) de Ximena Monroy Rocha et Paulina Ruiz Carballido.

    [11] Eduardo Torres Sabugal, « Uno de cinco, Memoria histórica de la videodanza », Susana Temperley (dir.), LOÏE. Revista de danza, performance y nuevos medios, 2017, mis en ligne le 10 décembre 2017, Consulté le 27 décembre 2017. URL : http://online.flipbuilder.com/ardi/jxbb/mobile/index.html#p=1 (Traduction personnelle par les auteurs).

    [12] Quelques exemples d’institutions où l’on trouve des exemplaires du premier volume Memoria histórica de la videodanza, sont : Bilbioteca de la Universidad de las Américas Puebla (MX), Bilbioteca Crítica de Artes de la Universidad Nacional de las Artes (AR), Biblioteca del Instituto Escuela Nacional de Bellas Artes (URY), Médiathèque du Centre National de la Danse (FR), librairie nomade Books on the move (FR), Gorgas Library de l’Université d’Alabama (USA), Biblioteca de la Facultad de Artes, Diseño y Ciencias de la Cultura de la Universidad Nacional del Nordeste (AR), Biblioteca del ISAE (MX), Mediateca André Bazin de la Escuela Internacional de Cine y TV de San Antonio de los Baños (CU), Escuela Kusi Kawsay – Red de Escuelas UNESCO (PER), Biblioteca de la Facultad de Artes de la Universidad Autónoma del Estado de Morelos (MX), Biblioteca Itinerante de Coreografía (MX), Biblioteca de la Escuela de Artes del Instituto Sinaloense de Cultura (MX), Biblioteca Henestrosa (MX), et Biblioteca COBAI (AR).


    Référence électronique, pour citer cet article

    Ximena Monroy Rocha et Paulina Ruiz Carballido, « La Création hybride en vidéodanse, une collection mexicaine et internationale », Images secondes. [En ligne], 01 | 2018, mis en ligne le 28 juin 2018, URL : http://imagessecondes.fr/index.php/2018/06/28/la-creation-hybride-en-videodanse

    Ximena Monroy Rocha

    Avec Paulina Ruiz Carballido, elle co-dirige le livre La Creación Híbrida en Videodanza (2015), et a organisé la résidence internationale de Vidéodanse « Comunidades Hibridas » (2015) et « RESONANCIAS. Residencia-laboratorio de videodanza y coreografía expandida » (2017) dans le Centro de las Artes de San Agustín Etla (CaSa) à Oaxaca, Mexique.

    Paulina Ruiz Carballido

    Titulaire d’une licence en Danse (2009) de l’Université de las Américas Puebla au Mexique, Paulina Ruiz Carballido possède également un Master de Recherche en Danse (2013) de l’Université Paris 8 en France. En 2015, elle a obtenu le Diplôme d’Etat de professeur de danse. Son travail chorégraphique, pédagogique et de vidéodanse a était présenté internationalement. Depuis 2009, Paulina est artiste associée au Festival Itinérant de Videodanse Agite y Sirva au Mexique. Dans ce cadre, elle a animé des ateliers, des conférences, des lectures et des projections de videodanse au Mexique, en France, au Canada, en Suède, en Irlande, en Suisse et en Allemagne.

    Avec Ximena Monroy, elle co-dirige le livre La Creación Híbrida en Videodanza (2015), et a organisé la résidence internationale de Vidéodanse « Comunidades Hibridas » (2015) et « RESONANCIAS. Residencia-laboratorio de videodanza y coreografía expandida » (2017) dans le Centro de las Artes de San Agustín Etla (CaSa) à Oaxaca, Mexique. Elle a publié « L’écran comme espace chorégraphique: Un pas de deux entre le danseur et la caméra » dans Art in Motion: Current Research in Screendance/Art en mouvement: recherches actuelles en ciné-danse (Cambridge Scholars Press, 2015).

     

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