Contributeur·rices 04 | 2024

Rédacteur·rices en chef

Le travail de Rodrigo Azaola est une recherche en cours sur les structures financières et leurs répercussions factuelles sur les lignes de temps et les entités biologiques. Parmi ses projets récents, citons Impunity Landscapes, Casa del Lago, Mexico (janvier 2025, à venir) ; Game liquidity-Kaugummi im Motherboard, Erratum Galerie, Berlin (décembre 2024, à venir) ; Debt Architecture, Zentrum für Kunst und Urbanistik, Berlin ; Microtransactiones (MoneyLab #13), NeMe Arts Center, Limassol ; Tremor (Systèmes de circulation), La Chaufferie, Montréal (2023).

Estelle Blaschke —— Image en stock / Image as stock (fr/eng)

Estelle Blaschke est historienne de la photographie. Ses approches situent son travail à l’intersection entre histoire des l’art et des média, histoire des sciences et de la culture comme en témoigne l’ouvrage tiré de sa thèse de doctorat, Banking on Images: The Bettmann Archive and Corbis. De 2015 à 2020, elle conduisit un projet de recherche sur l’histoire du microfilm à l’Université de Lausanne et enseigne, depuis 2020, à l’Université de Bâle et à l’ECAL. Elle est également membre du comité éditorial de la revue Transbordeur. Photographie, Histoire, Société ainsi que des projets The Migrant Image Research Group, Double Bound Economies outre l’exposition Capital Image dont elle assure la curation avec Armin Linke.

Théo Bourgeron & Boris Le Roy —— Spéculations. Une aventure de Bouvard & Pécuchet

Théo Bourgeron est chercheur postdoctoral à l’université d’Edimbourg, titulaire d’un financement du Leverhulme Trust dans le cadre duquel il réalise des enquêtes ethnographiques sur les masculinités financières. Il a publié un essai : La finance autoritaire (avec Marlène Benquet, Raisons d’agir, 2021) ; et deux chez Gallimard-Sygnes Buchet-Chastel. Il a réalisé en 2020 une formation au documentaire à l’École des Gobelins.

Boris Le Roy est auteur de quatre romans chez Actes Sud et Julliard. Formé l’Atelier scénario de La Fémis, il est finaliste du Grand Prix du Meilleur Scénariste sopadin 2008 et lauréat du Fonds SACD Création Séries France Europe – Arte 2018. Après une thèse intitulée De la création littéraire à la spéculation : écrire la finance (dir. Olivia Rosenthal, Paris 8 – ArTec), il est nommé maître de conférences à l’université Aix-Marseille (ur celiam) au sein du master Ecopoétique et création.

Corentin Lê —— Ville et imagerie spéculative : Naviguer parmi les flux financiers dans Wall Street : L’Argent ne dort jamais (2010)

Corentin Lê est doctorant et chargé de cours à l’Université Sorbonne Nouvelle. Il travaille sous la direction de Térésa Faucon à la rédaction d’une thèse consacrée à l’esthétique du montage dans le film-interface. En parallèle, il est intervenant au sein de différentes formations en audiovisuel (UPJV, INA Sup, 3is) et rédacteur en chef adjoint de la revue Critikat, où il publie des textes sur le cinéma, le jeu vidéo et les images numériques.

Ingrid Luquet-Gad —— « Incorporez-vous ! » Les jeunes artistes des années 2010 face à l’abstraction financière

Ingrid Luquet-Gad est une critique d’art basée à Paris. Elle est actuellement doctorante en histoire de l’art à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l’Université de Lausanne. Ses recherches sont consacrées aux stratégies d’autonomie de la génération d’artistes dits post-internet, telles qu’elles émergent à la croisée de la crise économique et du Web 2.0. Elle est chargée de cours à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l’ÉCAL/École cantonale d’art de Lausanne.

Natasha Nedelkova —— Penser les flux du Capital dans L’Argent (1983) de Robert Bresson et Animal Spirits (2022) d’Hito Steyerl

Natasha Nedelkova est une artiste et chercheuse travaillant aux croisements des études cinématographiques, des nouveaux médias et de l’art contemporain. Elle est doctorante à l’École Doctorale Sciences, Technologies et Arts de l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, sous la direction de la professeure Christa Blümlinger et de la maîtresse de conférences Alice Lenay. Son projet de recherche, à la fois théorique et pratique, s’intitule Performer les masques, les corps et le « Soi » : L’autonomisation de l’« IA » dans le cinéma documentaire contemporain.

Riar Rizaldi works as an artist and filmmaker. His works have been shown at various international film festivals as well as Museum of Modern Art (2024), Whitney Biennial (2024), Taipei Biennial (2023), Istanbul Biennial (2023), Venice Architecture Biennale (2021), etc. Recent solo exhibitions and focus programs of his works had been held at Gasworks London (2024), Institute of Contemporary Arts (ICA) London (2024), Z33 Hasselt (2024), and Centre de la photographie Genève (2023) amongst others.

Peter Szendy —— Iconomies de l’ombre et algorithmisation des images (ce que le capitalisme numérique fait au visible)

Peter Szendy est professeur en humanités et en littérature comparée à Brown University et conseiller musicologique pour les éditions de la Philharmonie de Paris. Parmi ses publications récentes : La Voix, par ailleurs (avec Laura Odello, Minuit, 2023) ; Pouvoirs de la lecture. De Platon au livre électronique (La Découverte, 2022) ; Pour une écologie des images (Minuit, 2021) ; Le Supermarché du visible. Essai d’iconomie (Minuit, 2017) ; À coups de points. La ponctuation comme expérience (Minuit, 2013). Il a été le commissaire de l’exposition Le Supermarché des images au Jeu de Paume (février-juin 2020).

Noah Teichner —— Comedy Objects nº 1 : La Spéculation burlesque / Comedy Objects #1: Slapstick Speculation (fr/eng)

Noah Teichner est cinéaste, artiste et chercheur. Ses films, performances et installations, souvent à base de matériaux préexistants, utilisent des moyens analogiques et numériques pour expérimenter des formes créatives de la recherche historiographique. En tant que chercheur, son travail se situe à la croisée de l’histoire du cinéma, des sound studies et de l’archéologie des médias. Il est Assistant Professor titulaire en études cinématographiques à l’université américaine de Paris et membre associé du laboratoire de recherche ESTCA (Université Paris 8). 

Katleen Vermeir & Rony Heiremans —— A Modest Proposal (in a Black Box) (fr/eng)

En 2006, le duo d’artistes Vermeir & Heiremans a défini sa propre maison comme une œuvre d’art, jetant ainsi les bases d’une pratique artistique commune à long terme. La « maison en tant qu’œuvre d’art » est devenue leur outil de cadrage pour mettre l’accent sur des concepts tels que la propriété, les biens publics et les formes de gouvernance. Leur pratique utilise des instruments financiers, des références historiques et des promenades publiques comme méthode performative. Considérant le monde de l’art comme un microcosme pour les dynamiques qui se développent dans la société dans son ensemble, Vermeir & Heiremans explorent différents scénarios dans leur pratique pour une redistribution de la valeur et de nouvelles formes de mutualisation. Les artistes sont également cofondateurs de Jubilee, une plateforme de recherche artistique.

Elena Vogman —— Valeurs de la crise : une lecture du projet d’adaptation du Capital de S. M. Eisenstein

Elena Vogman est une spécialiste de littérature comparée et des médias. Elle dirige le projet de recherche (Principal Investigator) intitulé « Madness, Media, Milieus: Reconfiguring the Humanities in Postwar Europe ») à l’Université Bauhaus de Weimar et est chercheuse invitée à l’ICI Berlin Institute for Cultural Inquiry. Ses recherches portent sur les domaines de la psychiatrie critique, de la théorie féministe et postcoloniale, avec un accent particulier sur le cinéma et les médias. Elle a publié dans Grey Room, October et e-flux journal, et est l’autrice de deux ouvrages. Sinnliches Denken. Eisensteins exzentrische Methode (Pensée par les sens. La méthode excentrique d’Eisenstein (diaphanes, 2018) et Dance of Values: Sergei Eisenstein’s Capital Project (diaphanes, 2019). Elle a été professeure invitée à l’École normale supérieure de Paris et à la New York University de Shanghai. Avec Marie Rebecchi et Till Gathmann, elle a coorganisé les expositions Sergei Eisenstein and the Anthropology of Rhythm (2017) et Eccentric Values after Eisenstein (2018).


Comité scientifique

Olivier Aïm (Celsa — Sorbonne Université) —— Laurence Allard (Université de Lille) —— Emmanuel Alloa (Université de Fribourg) —— Christa Blümlinger (Université Paris 8 – Vincennes – Saint-Denis) —— Aline Caillet (Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne) —— Sophie Cras (Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne) —— Julien Duval (Centre National de la Recherche Scientifique) —— André Gunthert (École des Hautes Études en Sciences Sociales) —— Vincent Jacques (École Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles) —— Kira Kitsopanidou (Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle) —— Judith Michalet (Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne) —— Fabian Muniesa (Mines ParisTech) —— Antonio Somaini (Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle) —— Peter Szendy (Université Paris 10 – Nanterre) —— Thomas Voltzenlogel (Haute École des Arts du Rhin).

Comité de rédaction de la revue

Marion Carrot, docteure en études cinématographiques et en études en danse, Université Paris 8 —Vincennes-Saint-Denis —— Florence Chéron, docteure en études cinématographiques, Université Paris 8 — Vincennes-Saint-Denis —— Lydie Delahaye, MCF, Université Paris 1 — Panthéon Sorbonne —— Bárbara Janicas, docteure en études cinématographiques, Université Paris 8 — Vincennes-Saint-Denis (ESTCA) —— Éline Grignard, docteure en études cinématographiques, Université Paris 3 — Sorbonne Nouvelle (LIRA).